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  Economie de l'Algérie علوم اقتصادية و التسيير و علوم تجارية

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 Economie de l'Algérie علوم اقتصادية و التسيير و علوم تجارية 1511
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مُساهمةموضوع: Economie de l'Algérie علوم اقتصادية و التسيير و علوم تجارية    Economie de l'Algérie علوم اقتصادية و التسيير و علوم تجارية Emptyالسبت أبريل 05, 2014 11:23 am

Une économie planifiée[modifier]
La période 1962 – 1971 de l'économie algérienne est marquée principalement par la nationalisation des secteurs clés de l'économie et la création d'entreprises publiques ainsi que la mise en place d'un processus de planification centralisé. De ce fait une série de mesures ont été entreprises dans le but de permettre à l'économie algérienne une extension au-delà du secteur des hydrocarbures qui représentait jusque-là, le secteur générateur des ressources financières pour l'Algérie.
En effet, l'État algérien a opté pour la nationalisation du secteur minier et bancaire (1966), la nationalisation du secteur de distribution des produits pétroliers (1967), le lancement du pré-plan triennal (1967 –1969) en vue de la mise en place des moyens matériels pour la réalisation des futurs plans, et la nationalisation du secteur amont des hydrocarbures (1971).
L'État visait à mettre en place une structure industrielle ainsi que le parachèvement des institutions publiques. Ainsi l'économie algérienne s'est caractérisée par une évolution importante du secteur public dans la Production Intérieur Brut (PIB) qui passe, selon le ministère des Finances, de 34,07 % en 1969 à 65,42 % en 1978, l'investissement s'est multiplié par 15 durant la même période. Cette croissance est parfois constituée de 50 % du PIB. Cela est dû au fait qu'en 1962 l'Algérie était principalement un pays agricole où l'industrie était peu développée et dès 1967, avec le pré-plan triennal, un modèle de croissance socialiste a été mis en œuvre, il se caractérise par un développement autocentré, privilégiant les politiques de substitution à l'importation et la mise en valeur des hydrocarbures afin de disposer de ressources financières pour financer les grands projets l'investissement.
Les entreprises algériennes étaient chargées de réaliser les infrastructures dont elles avaient besoin pour leur développement et aider aussi les collectivités locales qui, à cette époque, disposaient de peu de moyens humains et matériels. En effet, le rôle de l'entreprise algérienne ne se limitait pas à une activité économique bien précise, créatrice de richesse. Une centaine d'entreprises publiques économiques (nationales) et 1200 entreprises publiques régionales et locales mises en place dans le cadre de la planification globale coordonnée par un secrétariat d'État au Plan. Chaque entreprise publique avait son propre plan annuel, les ministères concernés approuvaient ces plans, contrôlaient les importations, la fixation des prix de vente et les programmes d'investissement sur des périodes pluriannuelles étaient étudiés, approuvés et mis en œuvre.
Le Trésor public finançait directement (100%) ces investissements sous forme de prêts à moyen et long terme et garantissait tous les crédits extérieurs mobilisés pour l'investissement. Ceci a permis à l'État un meilleur contrôle sur les investissements, une plus grande mobilisation des ressources financières et leur canalisation vers « les secteurs socialement les plus rentables ». Les entreprises bénéficiaires de ce mode de financement devraient, en contrepartie, participer au budget de l'État et convertir les dotations aux amortissements en bons d'équipement (bons de Trésor). Néanmoins, cette contribution ne les dispensait pas le remboursement de la dette d'investissement.
Ces deux mesures ont été vite abrogées, étant donné que la majeure partie des entreprises publiques devait faire face à de nombreux problèmes financiers et étaient incapables de dégager des cash-flows positifs nécessaires au remboursement de la dette, encore moins de participer au budget de l'État et acheter des bons de trésor.

Avant la possession des contrats de réalisation, un projet est soumis à trois niveaux de décision :

  • L'approbation du ministère de la tutelle sur la base d'une étude technico-économique présentée par l'entreprise ;
  • La décision d'individualisation du ministère de la planification sur la base d'une demande établie par l'entreprise et le ministère de tutelle ;
  • La décision de financement du ministère des finances sur la base du financement proposé par l'entreprise et discuté au niveau du conseil de direction de la Banque algérienne du développement (BAD). Cette institution financière fait partie du Système bancaire algérien de l'époque, qui est composé également de la banque Centrale, du Trésor et des banques commerciales.

Les entreprises publiques avaient la particularité de bâtir la totalité de leurs infrastructures de production de biens et de services sur l'endettement interne et externe, comme elles avaient la particularité de ne pouvoir accepter de partenariat étranger dans leur capital ou dans le montage de nouveaux projets industriels ou autres. Les programmes de réalisation et de travaux étaient tellement nombreux et complexes et les potentialités locales totalement mobilisées, une exemption : la création d'entreprises mixtes de travaux avec des partenaires étrangers. De plus, chaque entreprise publique ne peut traiter qu'avec une seule des cinq banques d'État, qui leur fournissent de façon systématique des fonds de roulement sous forme de découvert bancaire à un taux très bas fixé par le gouvernement.
Cette stratégie a été assez fructueuse puisqu'elle a permis, selon la Banque d'Algérie, un ratio (taux d'investissement) : investissement/PIB d'environ 45% durant la période 1968-1980, un taux nettement supérieur à celui des pays à revenu moyen qui se situe à 26%. Selon la même source, durant la même période, le taux de croissance annuel moyen était de 6%. Le développement de l'infrastructure économique et sociale a connu le même type de croissance et c'est ainsi, par exemple, que, selon la société Sonelgaz, l'électrification des foyers est passée de 20% à l'indépendance à plus de 96% en l'an 2000 et ce malgré un triplement de la population et que plus de 1,5 million de foyers est raccordé par canalisation au gaz naturel.
Le secteur des entreprises publiques a connu une forte croissance bien que ces dernières ont connu des déficits d'opérations. En effet, l'administration couvre dans une large mesure, leur déficit. Les entreprises publiques étaient hautement capitalistiques, dépendaient de l'importation d'intrants, étaient peu actives sur le développement de l'emploi, jouissaient d'une protection totale de leur marché intérieur et n'étaient pas tenues d'exporter pour satisfaire une certaine partie de leurs besoins en monnaie étrangère. Pour le secteur privé et jusqu'à 1973, sa part dans la production était supérieure à celle des entreprises publiques. Période au cours de laquelle les entreprises privées ont pu tirer profit des effets de la valorisation des recettes des hydrocarbures en répondant à une demande induite.
Pour l'agriculture, dès l'indépendance, il a été mis en place le système des Comités Autogérés dans le cadre de l'autogestion des exploitations auparavant aux mains des colons. L'expérience tourne court, avant la mise en place de «la Révolution Agraire» où les propriétaires terriens algériens ont été expropriés de leurs terres et plantations fruitières au profit du Fonds national de la révolution agraire (FNRA).
Mais l'indépendance alimentaire, un des grands objectifs de la révolution agraire, était une chimère. En effet, les produits agricoles et le lait concentré faisaient cruellement défaut. l'Algérie ne produisait pas la moitié de ces besoins en produits agricoles et utilisait une bonne partie de ces recettes d'hydrocarbures au moment du premier choc pétrolier (1973) pour sa facture alimentaire qui ne faisait qu'augmenter année après année.
La précarité de l'agriculture et de l'industrie légère a engendré l'augmentation des importations de biens de consommation. Pour y remédier, l'État a opté pour le financement extérieur, en profitant d'une situation favorable des marchés financiers et pétroliers pour financer les importations par les exportations d'hydrocarbures et par l'endettement extérieur.
La forte ambition du développement et la situation favorable des marchés financiers internationaux ont, par ailleurs, conduit les pouvoirs publics à envisager la réalisation de plusieurs projets. Les coûts des investissements et l'incapacité des entreprises à dégager des cash flows positifs ont conduit à l'installation du système d'économie d'endettement. La planification n'étant pas maîtrisée, on a assisté à une adéquation entre le développement des secteurs de l'industrie, de l'agriculture, de l'hydraulique, des travaux publics, de distribution des produits pétroliers et du bâtiment ainsi qu'entre les différentes régions du pays.
Crise et restructuration[modifier]

Au début des années 1980, la centaine de sociétés nationales a été restructurée en plus de cinq cents entreprises publiques, et le mode d'intégration vertical de chaque société nationale était cassé, voir transformé en concentration horizontale ou plutôt en séparation des fonctions de l'amont et de l'aval. Comme nous avons souligné au premier chapitre, la société Naftal est née de cette restructuration de Sonatrach en 1982 puis la séparation de raffinage et de la distribution en 1987.
Au cours de cette période, la dynamique de l'investissement productif étant ralentie et les ressources de l'État étaient en grande partie détournées vers la consommation. Les prix à la production étaient fixés par la loi et un très grand nombre de biens et de services continuaint d'être subventionnés par le Trésor public.
De plus, l'établissement du monopole sur commerce extérieur, son exercice attribué à de grandes entreprises commerciales ainsi que l'expansion monétaire ont entraîné une forte demande impossible à satisfaire et, ses corollaires, la pénurie et le développement de la corruption. Cette rigidité de la planification centrale et la politique laxiste en termes d'aides et de subvention à la consommation sont apparus pleinement au contre choc pétrolier de 1986 : une baisse de 50% des recettes budgétaires provenant des hydrocarbures, croyant à une conjoncture limitée dans le temps, l'État a poursuivi sa politique économique laxiste en augmentant le déficit budgétaire et en encourant massivement à l'endettement extérieur à court terme pour financer les inputs de l'industrie et de grands chantiers d'infrastructure. L'endettement du pays s'est aggravé en valeur et pour une structure très défavorable.
Pour l'agriculture, et sous l'impulsion des propriétaires fonciers expropriés dans le cadre de la révolution agraire, on a assisté à la fin de cette expérience agraire qui avait pourtant, sur le plan social, beaucoup d'aspects positifs comme la construction de villages agricoles et la fixation de la population rurale comme solution à l'exode rural. En 1982, quatre années avant le contre choc pétrolier, la révolution agraire est abandonnée en tant que philosophie de relance de l'agriculture et on revient au système des Domaines Autogérés avec les DAS (Domaines agricoles socialistes).
En 1987, au plus fort des manifestations des agriculteurs expropriés qui demandaient leurs terres, le ministère de l'agriculture de l'époque a mis en place les Exploitations Agricoles Collectives (EAC), un autre projet collectiviste voué à l'échec. C'est en fait le troisième grand Choc de l'agriculture algérienne. Dès lors, le secteur souffre de problèmes fonciers qu'auparavant. Si les propriétaires terriens expropriés dans le cadre de la révolution agraire ont repris leurs terres et leurs plantations fruitières, d'autres intervenants sont intervenus dans le secteur en créant un vaste marché de foncier agricole que l'État ne contrôle pas. Les problèmes depuis 1990 ont, cependant, commencé à s'estamper, mais relativement.
Commencée en 1983/1984, la crise économique en Algérie a été aggravée, dès 1986, par les chutes des prix du pétrole et du dollar qui ont réduit les revenus des exportations, fondés à 95 % sur les hydrocarbures. Jusque-là, conforté par ses excédents en devises, le pays dépensait (en empruntant) pour importer principalement, 80 % de sa consommation alimentaire. l'Algérie avait accès sans problèmes jusqu'à 1988, au marché international des capitaux. Les recettes pétrolières ont commencé à chuter, la croissance annuelle chute, les réserves de change diminuent et la paupérisation s'aggrave.
Crise et privatisation[modifier]

En 1988 les premiers contacts de l'Algérie avec la Banque mondiale (BIRD) ont été entrepris. l'Algérie avait préféré alors négocier avec la Banque mondiale un financement destiné à l'ajustement structurel devant toucher l'ensemble des secteurs économiques. En ce moment, et selon la Banque d'Algérie, les recettes des exportations avaient encore chuté en 1988 de 12% par rapport à 1987 après avoir déjà reculé de 35% entre 1985 et 1986 passant de 13,08 M$ à 8,06M$. Les importations qui étaient pour une grande partie incompressibles ont été ramenées de 8,8 M$ en 1985 à hauteur de 7,88 M$ en 1986. Au moment où les exportations et les importations ont baissé, le montant de la dette arrivée à échéance passe de 4,93 M$ en 1985 à 4,95 M$ en 1986, portant ainsi le ratio : service de la dette / exportation de 35% à 54,3%, contre 27,6% en 1979 ; 29,63% en 1982 et environ 33 à 35 % entre 1982 et 1984.
En fin de l'année 1988 ce ratio a fait une montée dramatique à 78,2% des recettes des exportations. Dans une telle situation, il n'était pas surprenant d‘arriver à un niveau de déficit de la balance des comptes courants de plus de 2,09 M$ soit l'équivalent de 30% des importations. Les prévisions pour l'année 1989 ne prêtaient pas non plus à l'optimum. L'instabilité du marché pétrolier mondial duquel dépendait fortement l'économie nationale était telle qu'était difficile de voir clairement l'avenir. C'est ainsi que le gouvernement a été contraint de relancer les discussions de Bretton Woods.
La possibilité d'élargir les négociations au FMI, sans aller toutefois jusqu'à solliciter un programme de stabilisation tel que connu et conçu par cette institution, n'étant pas écartée. Ce qui a été fait par la suite puisqu'un premier accord Stand Bay été signé entre l'Algérie et le FMI le 31 mai 1989. Cet accord a été accompagné d'une Facilité de financement compensatoire (FFC) pour un montant de 560 m $. Un second accord similaire a été signé en juin 1991 pour un financement de 400 m$. La consommation de ce crédit n'était pas totale, car la quatrième tranche a été bloquée par le créancier en raison de non respect par l'Algérie, de certaines closes en relation avec le critère de performance. Un troisième accord Stand Bay a été signé en mai 1993.
Le gouvernement algérien avait bénéficié conformément aux dispositions de cet accord, d'un financement compensatoire de l'ordre de 1M$. L'engagement de négociation avec le FMI (Fonds monétaire international) dans le but de soutenir le programme de relance économique a amené l'État à accepter en 1989 une libéralisation partielle du commerce extérieur. Un mécanisme plus souple d'allocation de devises aux entreprises est venu ainsi remplacer le système de contrôle centralisé des importations. Désormais, seules les importations financées sur crédits de plus de 90 jours étaient soumises à l'autorisation de la Banque centrale. Pour les importations d'un montant de moins de 2 millions de $, la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit a été complétée en août de la même année par une loi de finances respectives prévoyant, entre autres l'ouverture du marché algérien à l'installation de concessionnaires et de grossistes qui ont contribué par la suite d'une façon très significative au démantèlement progressif des monopoles d'importation. Ces concessionnaires qui jouissent de droits exclusifs de distribution des produits de fournisseurs étrangers devaient néanmoins obtenir au préalable du Conseil de la Monnaie et du Crédit l'autorisation nécessaire à l'importation ou l'acceptation des investissements étrangers. Les importateurs agréés sont autorisés également à importer certains biens sans restriction aucune, à condition qu'ils soient financés sur leurs propres ressources en devise. De plus, les importations inférieures à 10 000 $ ne sont nullement réglementées. La réforme du régime du commerce extérieur a permis surtout de ramener l'obligation de rétrocession des devises provenant des exportations à 50% pour les produits agricoles, à 20% pour les rentrées au titre du tourisme et du vin, et à 10% pour le transport, les assurances et les services financiers.
L'élargissement des mesures de démonopolisation du commerce extérieur à partir de 1991 a permis à toute personne physique ou morale inscrite au registre de commerce de l'Algérie d'avoir facilement accès à l'importation de biens soit pour son propre usage ou en vue de les revendre à titre de grossistes, à l'exception des produits dont l'importation est interdite par la loi. L'accès des importateurs aux devises au taux de change officiel était totalement libre. Cette flexibilité dans le financement des importations a été quelque peu modérée en 1992, suite à la complication de la situation des équilibres financiers de l'économie nationale. La liste des biens interdits à importer a été élargie à de nouveaux produits et les banques commerciales n'étaient pas obligées de faire approuver par la banque centrale leurs avoirs en devises provenant d'emprunt à l'étranger ou l'exportation des hydrocarbures.
Pendant les trois années 1990-91-92, la crise a été étouffée grâce à l'augmentation des cours de brut suite à l'éclatement, en janvier 1990, de la guerre du Golfe. Selon la Banque d'Algérie, le montant des exportations algériennes en hydrocarbures était de 12,384 M$ en 1990, contre 11,975 M$ en 1991, et 10,848 M$ en 1992, il a fallu que ce montant descend à 9,59 M$ en 1993, pour que le vase déborde et que la crise, reportée plusieurs fois, surgisse d'un seul coût. À la même année, l'Algérie avait remboursé, dans le cadre de service de la dette, quelques 9,05 M$, soit un ratio service de la dette/exportation de près de 83% et les réserves de change sont descendues à un niveau catastrophique ne pouvant couvrir plus d'un mois et demi d'importations. L'économie nationale a failli connaître la situation de cessation de paiement similaire à celle qu'a connue le Mexique au début des années 1980 ou l'Argentine à la fin de la décennie 90.
Les réformes 1989-1993 n'ont presque rien changé à la situation. À commencer par la restructuration des entreprises publiques qui a été commencée au début des années 1980 sans aboutir en fin à refondre de véritables secteurs économiques capables d'être producteurs de richesses au lieu d'en être consommateurs.
Bien au contraire la restructuration des entreprises publiques avait aggravé la situation de leur trésorerie dans la mesure où leur autonomie n'avait pas été précédée de l'assainissement de leurs déficits accumulés pendant plusieurs années d'économie dirigée et de prix administrés. Le gouvernement n'avait pas prévu également un système de compensation des pertes induites par une série de dévaluations du dinar qui a dopé les coûts des consommations intermédiaires importés pour la plupart et le volume de leurs dettes. Certaines entreprises se sont trouvées parfois avec une masse salariale dépassant leur chiffre d'affaires. D'autres n'arrivaient à payer leurs travailleurs que sur découvert bancaire…
Passage à l'économie de marché[modifier]

Cette crise a eu le mérite de mettre en évidence de façon définitive le dysfonctionnement de l'économie planifiée telle qu'elle était conçue et de s'orienter vers les réformes structurelles de façon décisive contrairement aux hésitations constatées de 1989 à 1993. Un accord de rééchelonnement de la dette a été signé avec le Club de Paris et le Club de Londres (BIRD), accompagné d'un Programme d'ajustement structurel (PAS) dont l'application par l'Algérie est strictement contrôlée par le FMI, la Banque mondiale (BIRD) et l'Union européenne. Conformément aux dispositions de cet accord, le gouvernement algérien avait bénéficié d'une Facilité de financement élargie (FFE) d'une valeur de 1,8 M$. Cet accord qui est étalé sur une période de 3 ans a permis, avec l'accord de mai 1993, de remédier aux déséquilibres de la balance des paiements fortement affectée par la chute des cours des hydrocarbures et du poids de la dette extérieure.
Le Programme d'ajustement structurel (PAS) est articulé autour de quatre objectifs :
• Favoriser une forte croissance de manière à absorber l'accroissement de la population active et à réduire progressivement le chômage. • Assurer une convergence rapide de l'inflation vers les taux en vigueur dans les pays industrialisés. • Atténuer les retombées provisoires de l'ajustement structurel sur les couches les plus démunies de la population. • Rétablir la viabilité de la position extérieure toute en constituant des réserves de change suffisantes.
Le PAS concerne la libéralisation du régime des changes, la libéralisation du commerce extérieur, la libéralisation des prix, la réformes des entreprises publiques et le développement du secteur privé, une politique financière orthodoxe et la réforme du système foncier, la modernisation et la réforme des finances publiques, un dispositif de protection sociale, le développement du marché du travail et en fin le secteur de l'agriculture par une limitation du soutien des prix des céréales, une réforme du régime foncier ainsi que la privatisation des terres et des activités agricoles.
Le PAS contient 76 actions bien définies et dont l'application programmée dans le temps a été strictement mise en œuvre entre avril 1994 et décembre 1997 par les autorités et les opérateurs économiques et sociaux algériens.
Le passage d'une économie dirigée à une économie de marché est conforté par la dévaluation du dinar de plus de 75%, la libéralisation du commerce extérieur, la liberté des prix, la promulgation d'une loi sur la concurrence semblable à ce qui existe dans les économies libérales (janvier 1995), la promulgation d'une loi sur la privatisation (août 1995) ainsi que la séparation de l’État puissance publique de l’État actionnaire à travers la loi sur la Gestion des Capitaux marchands de l'État (septembre 1995). Cela sans omettre bien entendu la réforme en 1995 du code du commerce et l'installation par la suite de la bourse d'Alger.
À l'issue de trois ans d'application, le PAS a produit des effets récessifs qui ont touché certains secteurs, dont celui de l'industrie. En effet, selon le ministère de l'Industrie l'indice de productivité a chuté d'un peu plus de 11 points entre 1994 et 1997. Ce sont surtout les industries manufacturières qui ont été le plus particulièrement affectées par la récession, puisque leur production a chuté de plus de 21 points entre les deux dates. En revanche, les seules industries ayant enregistré une croissance régulière sont bien logiquement les branches de l'énergie et des hydrocarbures. La branche des matériaux de construction a également connu une croissance de sa production, bien que moins régulière que les branches précédentes. Quant aux industries agroalimentaires elles semblent avoir mieux résisté, même si leur déclin est relativement important entre 1994 et 1997, puisque l'indice de leur production a chuté tout de même de 13 points.
Les contraintes structurelles de l'économie nationale ont contribué à l'aggravation de la situation des entreprises nationales. L'État s'est désengagé des sphères économiques, en décidant de ne pas protéger, comme par le passé, les sociétés nationales. Ces dernières devaient, sans y être préparées, faire face à un environnement issu des décisions macro-économiques. En effet on a pu remarquer une forte corrélation entre la dévaluation de dinar et le gonflement des découverts bancaires. Ce dernier passe, selon le ministère de l'Industrie, pour l'ensemble du secteur industriel, d'un peu plus de 90 M de dinars en 1995 à plus de 113 M de dinars à la fin de l'année 1996. Il représente 28% du chiffre d'affaires total, soit 3,4 moins de recettes en moyenne. Le découvert des entreprises publiques s'est fortement accru depuis 1993, passant de 10 M de dinars à la fin de décembre 1994 à 92 M de dinars à la fin de décembre 1995.
L'État, dont a été retirée la production aux entreprises publiques, s'est efforcé toutefois, d'assainir la situation dans laquelle évoluaient ses entités. Soumises à rude épreuve, les sociétés nationales n'ont pas réussi à s'adapter à la nouvelle donnée économique, et ce, malgré les sommes colossales dont elles ont bénéficié. Selon le CNES, près de 800 milliards de dinars ont été injectés dans le processus d'assainissement des entreprises dont les résultats se font toujours attendre. Présentés comme un programme ambitieux destiné à ranimer les unités de production, les plans de redressement ont été mis en application non sans difficultés. Des réformes qui ont produit des effets pervers dans le monde de l'entreprise : des centaines d'unités de production ont été dissoutes et des milliers de travailleurs ont été licenciés. En effet, plus de 800 entreprises ont été touchées par les mesures de dissolution entraînant, selon le ministère de l'Emploi, la suppression de 211 960 employés

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Agrave; cette dernière, il convient d'ajouter les départs volontaires au nombre de 50700 (financés par le Trésor public dans le cadre de l'assainissement financier des entreprises) et les personnels mis en chômage technique (100 840 agents) et pour des durées anormalement longues. Par ailleurs, selon l’UGTA (Union général des travailleurs algériens), le volume des personnels compressés équivaut à près de 5% de l'ensemble de la population occupée dans le secteur structuré en 1997 (4,7 millions de personnes) ; si l'on ajoute les départs en retraite anticipée aux effectifs compressés, on obtient le chiffre de 264 000 employés touchés, ce qui représente 6% de la population occupée. Les compressions massives par le biais du départ volontaire et de la retraite anticipée ont concerné les personnels les plus qualifiés et les plus expérimentés ; cela explique l'effondrement des industries manufacturières et des industries sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques, électrotechniques et électroniques où l'expérience, la dextérité individuelle et la formation collective constituent une part fondamental du capital et du patrimoine de l'entreprise.
L'amélioration en 1994 de la situation de la balance des paiements grâce à l'assistance financière du Fonds monétaire international (FMI) et le rééchelonnement de la dette publique avec le Club de Paris (juin 1994) qui a permis de dégager des liquidités supplémentaires de 12 M $, ont permis de lever de nouveau les restrictions commerciales en vigueur entre 1992 et 1994. À commencer par l'obligation pour l'importateur de certains produits de consommation particuliers et les financer par ses fonds propres, l'importation de matériel industriel et professionnel d'occasion, jusqu'à l'échéance minimale applicable aux crédits à l'importation. Selon le ministère du Commerce, par souci de préparer l'intégration de l'économie algérienne dans la mondialisation, le taux maximum des droits de douane applicable aux importations a fait l'objet de deux réductions pour passer de 60% en 1994 à 50% en 1996 et à 45% en janvier 1997. Concernant les exportations, l'interdiction qui frappait une liste de 20 produits environ a été supprimée pour arriver en juin 1996 à un régime de commerce extérieur exempt de toutes restrictions quantitatives. La libéralisation des échanges avec l'extérieur a été sanctionnée par une augmentation dans la valeur des importations en 1994 et 1995 sans atteindre toutefois le niveau enregistré en 1990. Le recul du volume des importations en 1996 trouve son explication dans la contraction des importations agricoles grâce à des récoltes domestiques exceptionnelles, la rationalisation des entreprises de leurs consommations intermédiaires pour pouvoir affronter la concurrence qui commençait à faire son ancrage sur le marché local, et la contraction de la valeur réelle des revenus des ménages.
À la libéralisation du commerce extérieur accompagnée d'une baisse drastique du pouvoir d'achat de la population, les entreprises algériennes se sont trouvées face à une baisse de la demande, des produits inadéquats, difficiles à écouler car de mauvaise qualité et des stocks immenses de matières premières, biens intermédiaires et produits finis. Selon le ministère de l'industrie, le ratio stocks/chiffre d'affaires représente 29% en février 1995, 25% en 1996 et 22% à la fin du premier semestre de l'année 1998.
Les principaux résultats macro-économiques du PAS sont les suivants :
• L'inflation, après avoir atteint 39% en 1994, est tombée à 6% en 1997. • Les réserves de change sont passées de 1,5 M$ en 1993 à 2,1 M$ en 1995 puis 8 M$ en fin 1997 soit huit mois d'importations. • Le ratio du service de la dette extérieure a été ramené de 83% en 1993, à 30% en 1997
• Le PIB, après avoir régressé de 2% en 1993 n'a régressé que de 1% en 1994 pour afficher des taux de croissance de près de 4% en 1995 et 1996 et supérieur à 4,2% en 1997. • Un système de prix fondé sur le marché a été établi, le contrôle des prix et les subventions généralisés ayant été abolis.
Le désengagement de l'État des activités productives et commerciales est allé de pair avec l'établissement d'un système bancaire davantage axé sur le marché, qui a imposé des contraintes budgétaires à ses clients, y compris les entreprises publiques.
Secteurs économiques[modifier]

Agriculture et pêche[modifier]

Le secteur de la pêche est en plein essor car de nombreux port de pêche sont modernisés ou en cours de modernisation sur le littoral algérien ce qui accélère la dynamique économique dans ces régions. Le secteur de l'agriculture est en plein développement car l'Algérie dispose d'énormes potentiels en termes de parcelles agricoles (Mitidja, Sebousse, Soumame, les haut plataux, touat, biskra etc.).
Quelques données statistiques sur la production agricole en Algérie[modifier]


  • Pomme de terre 2,5 millions de tonnes (2009)*
  • Dattes : la production probable serait de 710 000 tonnes dont 1/3 de Taglet Nour, pour une superficie estimée à 170 000 hectares et qui représente 18,7 millions de palmiers[1]

La part de la valeur ajoutée agricole dans le PIB est de 10,1 %. Les surfaces irriguées représentent 835 197 ha en 2006. De nombreux arbres furent plantés afin de ralentir l’avancée du désert comme le barrage vert. La superficie totale de forêts ravagée par le feu pendant l’année 2006 a été estimée à 16 916 ha. Près de 900 millions de m³ d’eaux de crues sont destinés à l’irrigation par épandage de 498 000 ha pour la production fourragère. Le potentiel de production arboricole et viticole compte prés d’un million d’hectares en 2006. Les superficies récoltées en toutes espèces confondues est de 2 671 140 ha, le blé dur représente 1 162 882 ha, le blé tendre 620 945 ha, l'orge 812 280 ha et l'avoine 75 035 ha. La culture fourragère totalise 788 542 ha. Les légumes secs sont étalés sur 66 866 ha et la culture de pommes de terre est de 58 632 ha. Les superficies des cultures maraîchères représentent 372 096 ha. Les cultures industrielles dont les tomates, le tabac et les arachides forment 10 569 ha. L'arboriculture fruitière à noyaux et pépins est de 280 387 ha et les agrumes utilisent 57 064 ha. Les deux entreprises Ifri ou N'Gaous produisent du jus à partir de la récolte. La viticulture renferme 97 063 ha et l'ONCV s'occupe de la fabrication du vin à partir des vignobles. L’oléiculture englobe 263 352 ha, la région la plus connue est la Kabylie pour l'olivier et l'huile d'olive. La phoeniciculture est basée essentiellement au Sud. Le nombre de palmiers dattiers est estimé à 17 1 million. Chaque palmier produit annuellement entre 45 et 51 kg de dattes. L’élevage ovin a un effectif de 19,6 millions de têtes, ensuite la caprin avec 3,7 millions de têtes. Quant aux bovins, ils comptent 1.6 million de têtes et en dernier la camelin est estimé à 0,3 million de têtes. Enfin, l’effectif apicole détient 964 026 ruches. Pour le sous-secteur des forêts, une superficie de 34 593 ha de plantation forestière a été réalisée en 2006. Plusieurs projets de lutte contre la désertification et du développement du pastoralisme ont été engagés. L'État prévoit la régénération de 2 817 194 ha ; la réhabilitation de 25 891 ha par la plantation pastorale dans les zones très arides ; la réalisation de 526 532 m³ de correction torrentielle; l'irrigation de 22 053 ha par épandage des eaux de crues grâce à la construction de 282 ceds de dérivation; la réalisation de 631 points d’eau d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et mares) et la réalisation de 206 253 millions de litre de seguias et enfin d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et mares).

La côte algérienne longe 1 200 km, partagée en quatorze wilayas maritimes. Chaque wilaya possède un certain nombre de ports, d’abris de pêche et de plages d’échouage. 64 sites de débarquements longent la côte algérienne: 32 ports; 23 plages d’échouage; 4 sites d’abris aménagés; 5 sites d’abris naturels. Les espèces halieutiques les plus consommées sont : poissons démersaux, petits pélagiques, grands pélagiques, requins et squales, crustacés et mollusques. l'Algérie pêche presque 230 000 tonnes par an, selon le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Le corail est réglementé en Algérie, il se trouve dans la côte est, El Kala dans la wilaya d'El-Tarf.
Énergie[modifier]

L'Algérie est troisième producteur pétrolier d'Afrique derrière le Nigéria et la Libye et est le premier producteur africain de gaz (Plus de 50% de la production de gaz en Afrique). Le pays est membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et du Forum des pays exportateurs de gaz.
L'Algérie possède la première entreprise africaine dans l'énergie, 12e au rang mondial de son domaine, la Sonelgaz qui s'occupe de la distribution de l'électricité et du gaz[réf. nécessaire]. La Sonelgaz n'a plus l'exclusivité de la production d'électricité, un décret venant de supprimer ce monopole.
Industrie[modifier]

Acier et métallurgie[modifier]

L'Algérie possède d'importantes réserves en minerai de fer, à Gara Djebilet, près de Tindouf, dans le sud du pays. Ces réserves sont estimées à 1,7 milliard de tonnes exploitables, dont la teneur en métal est de 57%. Investir en Algérie est un projet qui intéresse le géant indien ArcelorMittal, le leader mondial de l'acier a pris 70% du capital du groupe publique de sidérurgie Sider El Hadjar le plus grand complexe sidérurgique d'Afrique. Les projets, pour un investissement de 1,5 milliard de dollars par le groupe égyptien Elezz Steel, porteraient sur l'édification d'une aciérie moderne dans la région de Jijel, à 360 km à l'est d'Alger. Des études de faisabilité du lancement de l'exploitation du gisement de Gara Djebilet seraient menées, à la demande de l'État algérien[2].
Armement[modifier]


L'Algérie produit plusieurs équipements militaire pour fournir ses forces armées :

  • des fusils d'assaut AK-47
  • différents équipement légers
  • un véhicule blindé de transport de troupes (le BCL M-5, ...)

Elle modernise également ses chars T-72 et a conçu un système de guidage de missiles courte et moyenne portée.
Aéronautique[modifier]

L'Algérie produit deux types de petits avions, le Firnas-142 et le Safir-43, avion léger utilisé pour l'épandage agricole et l'apprentissage rudimentaire du pilotage.
Navale[modifier]

L'Algérie construit des corvettes de classe Djebel Chenoua spécialisées dans la lutte anti-navires et dans les opérations SAR.
Pharmaceutique[modifier]

Le monopôle algérien dans l'industrie pharmaceutique est le Groupe Saïdal (ANTIBIOTICAL, BIOTIC, PHARMAL) et la firme algérienne Digromed. Plusieurs d’autres sociétés-laboratoires privées algériennes et étrangères sont active dans ce domaine dont : (firme saoudienne TABUK « El-Kendi », Isopharm, Sophal, LPA, Merinal, Pharmalliance, PHARMAGEN filiale du groupe algérien « Groupe ARCOFINA HOLDING ». Winthrop Pharma Saidal, la filiale commune des deux enterprises Sanofi-Aventis (France) & SAIDAL (Algérie), firme jordanienne Hikma Pharmaceuticals, Le groupe pharmaceutique britannique Glaxo Smith Kline (GSK) no 2 mondial, Dar El Dawa (firme Jordanienne), Iberal (firme espagnole), Somedial (firme française ), Le groupe américain Eli Lilly, Pfizer-Saidal manufacturing (PSM) société mixte entre le géant américain Pfizer et le Groupe SAIDAL, Le groupe EIPICO, et bien d’autres....etc.). La production des médicaments couvre 38% des besoins nationaux (62% sont des médicaments importés). 70 unités de production relevant des secteurs privé et public en plus de 21 unités opèrent en Algérie.

Projet (2006 et 2007) :

  • 79 projets industriels pharmaceutiques sont en cours de réalisation, 43 sont en phase de lancement, tandis que 29 usines ont fait des progrès importants, alors que 7 autres sont en période de production expérimentale.
  • Pour ce qui est de la production de l'insuline, l'usine de Constantine qu'on peut qualifier de réalisation majeure et sa production dépassera les 100% des besoins nationaux. Avec une capacité de production de cinq millions d'unités par an, Saïdal pourrait certainement prétendre à l'exportation. l'Algérie importe actuellement 2,5 millions d'unités par an (insuline).(source : ministre de la Santé, octobre 2006, journal La Tribune)
  • le groupe compte investir 230 millions d'euros durant la période 2007-2015 pour renforcer sa position de leader national et se développer dans les pays arabes et en Afrique subsaharienne. Son projet consiste de doubler le nombre de ses unités de production de médicaments d’ici à 2015. Huit nouvelle usines de production vont ainsi être construites à travers le pays qui permettront de réaliser un chiffre d'affaires de 2.4 milliards de dinards en 2015 (afin de produire entre 76%-78% des besoins nationaux en médicaments).



  • Autre donnée cruciale, dans sa stratégie de développement: en octobre 2008, le gouvernement a interdit les importations de médicaments qui sont déjà fabriqués localement.



  • Le marché algérien du médicament est en plein boom, avec une croissance annuelle à deux chiffres. « Le marché algérien se chiffre à 1 200 millions d’euros par an, presque trois fois plus qu’au Maroc et quatre fois plus qu’en Tunisie ».



  • Par ailleurs, le gouvernement, dans le cadre de sa stratégie industrielle, a fixé un objectif aux producteurs nationaux: couvrir 65 % des besoins du pays en médicaments d’ici à 2012 (76%-78 % d’ici 2015). Quant à Saïdal, le groupe compte porter ses parts de marché à 57 % en volume et à 34 % en valeur d’ici à 2015, le Groupe Saïdal selon, qui table sur un chiffre d’affaires de 2,4 milliards de dollars. Mais Saïdal ne compte pas se limiter au marché national et lorgne fortement vers le reste du continent. Outre les pays arabes (Maroc, Yémen, Égypte, Libye et Soudan), il s’intéresse aussi à l’Afrique subsaharienne (1 million de dollars à l’export en 2007). Et prévoit d’implanter une unité de production à Tamanrasset, dans le sud du pays, dès que la ville sera desservie en eau potable, pour fabriquer des médicaments destinés au traitement de pathologies propres au Sud (malaria, fièvre jaune, paludisme). Le Mali, le Niger, le Sénégal (où il a remporté quatre appels d’offres), le Cameroun, le Congo et le Burkina Faso (17 de ses médicaments y sont déjà enregistrés) sont au cœur de sa stratégie d’expansion.

Agro-alimentaire[modifier]


Listes des entreprises algériennes :

  • Privé :

    • Cevital
    • Hamoud Boualam
    • SIM
    • Ifri
    • H.S.L
    • etc...


  • Public :...

Industrie automobile[modifier]


  • SONACOM (Société Nationale de Construction Mécanique) qui fabrique, produit et exporte à travers tout le Maghreb, l'Afrique de l'Ouest et au Moyen-Orient, elle possède plusieurs divisons (SNVI, ENMTP, CMT, PMA) :

1) SNVI (Entreprise Nationale des Véhicules Industriels) à Rouiba: constructeur de véhicule industriel, Bus et camion, véhicules spéciaux…....
2) L'ENMTP (Entreprise Nationale de production de Matériels de Travaux Publics) est une Entreprise de production de matériels de travaux publics et est constituée de: l’unité de production de dumpers et bétonnières (UMBH)située à El-Harrach, Alger, érigée en filiale 100% ENMTP depuis juillet 2007 (SOMABE), l’unité de production de Grues distributrices située à Bejaia. De deux (02) unités de production à fort potentiel technologique situées sur le même site de Ain Smara à Constantine : l’unité de production de pelles et grues (CPG), l’unité de production de compresseurs compacteurs(CCA). de quatre (04) unités commerciales et de distributions situées respectivement à : Alger, Oran, Annaba (Berrahal) et Constantine (Ain Smara).
3) CMT (Complexe moteurs tracteurs) de Oued Hamimime (près de Constantine): complexe des fabrications des tracteurs et machines agricoles et moteurs..., et la PMA Trading (entreprise publique des matériels agricoles).



  • Plusieurs géants mondiaux de l’automobile ont implanté leur usine en Algérie.

- Deutz (Allemagne) : Site de Production de tracteurs depuis mars 2005 pour un investissement de 24 millions d'euros.
- IPIC / Aabar Investments (Émirats arabes unis) / Firmes allemandes / MIPI (Algérie) : Le fonds d'investissement d'Abou Dhabi, Aabar Investments, s'est associé avec cinq firmes allemandes (Daimler, MAN Ferrostaal, Deutz, Rheinmetall et le fabricant de moteurs MTU Aero Engines Holding) et le gouvernement algérien (MIPI) pour produire jusqu'à 10.000 véhicules. Les sites entre en production à partir de 2011 après la modernisation et le développement des 3 usines (Tiaret, Aïn Smara et Oued Hamimine), l'accord prévoit la création de trois joint-ventures dont l'une produira des véhicules militaires et utilitaire Mercedes. Le montant de l’ investissement est de 720 millions de dollars JV 24.5% soit 4 millions d’euros pour Aabar Investments et 75.5% détenu par le ministère algérien de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI).



  • Des groupes industriels algériens tels que : (Act Camions « Filiale du Groupe CEVITAL », Fandi Motors, GM Trade....etc.), qui possède des usines de fabrication/production de véhicule en collaboration avec des constructeurs automobiles étranger principalement asiatique et d’Amérique du Sud.

Bâtiment, travaux publics[modifier]

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Une des nombreuses cités de Bab Ezzouar


L'Algérie compte 553 000 logements précaires. Le chiffre représente 8% du parc de logements en Algérie. En termes de répartition géographique, 15% de ces logements sont concentrés dans quatre villes principales : Alger, Annaba, Oran et Constantine. Ces quatre villes réunissent environ 85 000 logements précaires.
L'Algérie est en plein développement et en pleine reconstruction après plus de dix ans de terrorisme. De nombreuses sociétés algériennes ont ainsi émergé comme le Groupe ETRHB et TGCTP mais également le grand groupe de construction algérien COSIDER qui travaille actuellement sur le métro d'Alger en collaboration avec d'autres entreprises. Plusieurs géants mondiaux sont implantés en Algérie : Les groupes CETIC-ECRC et CSCEEC (Chine), Cojool (Japon), Daweoo (Corée du Sud. Les Groupe SM et SNC-avalin (Canada, Dywidag (Allemagne), Zacob (Brésil) Anrad et Teixeira Duarte (Portugal), Astaldi-CMC (Italie), Epos et OHL et FCC (Espagne), Vinci et bouygues (France), …Djahan et Djahad (Iran), .….. À noter que ce secteur est beaucoup investi par des sociétés chinoises.
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مُساهمةموضوع: رد: Economie de l'Algérie علوم اقتصادية و التسيير و علوم تجارية    Economie de l'Algérie علوم اقتصادية و التسيير و علوم تجارية Emptyالسبت أبريل 05, 2014 11:24 am

L'ENIP filiale de la Sonatrach est la société de fabrication de produits chimiques. Cette dernière est cantonnée dans la fabrication de produits tel que le méthanol ou la soude. Récemment privatisée, la société Asmidal produit de l'ammoniaque. l'Algérie dispose aussi d'une zone pétrochimique et d'un terminal gazier (zone d'Arzew) pour la purification et liquéfaction du gaz.
Industrie électrique et électronique[modifier]

L'industrie électronique a enregistré une croissance rapide ces dernières années de 6 à 10 % par an. Le chiffre d’affaires du secteur de l’électricité et de l’électronique a atteint en 2005 environ 40 millions de dollars. l'Algérie couvre 83% de ses besoins en électricité - électronique et commencera l'exporation vers l'Europe à partir de 2012.
Pas moins de 16 grandes entreprises algériennes activent dans ce domaine. Les régions SétifBordj-Bou-Arreridj sont devenues un grand pôle industriel. Elle figure parmi les régions les plus dynamiques du grand Maghreb en la matière, notamment dans le secteur de l’électronique. Elle a été rebaptisée par les Africains « capitale africaine de l’électronique ».

Parmi les entreprises les plus actives dans ce secteur, il y a :

  • Bya Electronic (SPA)(Privé), société par actions de droit algérien, sise à Ain el Bia dont le capital est de 180 millions de dinars (1,8 million d'euros).
  • HB Technologies (Privé) : spécialisé en Microélectronique - Conception et Développement (carte à puce, carte SIM, ...)
  • ZALA Computer (Privé): production PC, carte mémoire, ...
  • Condor (Privé)
  • Cristor (Privé)
  • Cobra (Privé)
  • Essalem Electronics (Privé)
  • SAMHA (Privé)
  • Maghreb Vision (Privé)
  • FRIGOR (Tizi-Ouzou)- (Privé)
  • Bomare Company - (Privé)
  • BMS Electric - (Privé)
  • Les grandes entreprises lancées par l'état il y a bien longtemps ont su garder une très large part de marché comme ENIE (Sidi-Bel-Abes), ENIEM (Tizi Ouzou) pour l'électroménager, ainsi que l'ENEL (Tizi Ouzou) qui possède encore à ce jour le plus grand complexe industriel d'Afrique dans la fabrication de transformateurs et de produits pour le transport d'énergie électrique.
  • Plusieurs géants mondiaux de l'électronique (notamment Samsung, en partenariat avec Cevital dans la société SAMHA)ont implanté leur usine en Algérie.

Télécommunication[modifier]


Le réseau des télécommunications en Algérie était peu développé, et l'inégalité des services en fonction des régions était très importante. En dehors des zones urbanisées du nord de l'Algérie, le réseau était encore largement sous-développé, et les téléphones fixes et les ordinateurs y étaient très limités. Mais, depuis 2000 avec la privatisation du marché des télécommunications, le secteur est cependant en nette amélioration. Dans le cadre de cette libéralisation des marchés, une Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), assurant la régulation du secteur, a été créée. Le gouvernement a engagé en outre de nombreuses mesures dans le but de développer et d'améliorer les technologies et le réseau des télécommunications. Mais, les problèmes de surfacturation demeurent en Algérie. Ainsi, le secteur de la téléphonie mobile est passé pour la période 2001-2006 de 100 000 à plus de 20 millions d'abonnés, et connaît de 2005 à 2006 un taux de pénétration de 67,8 %. L'évolution du marché de téléphone fixe est toutefois relativement stagnante et l'accès à Internet est encore peu répandu malgré l'important déploiement de nouvelles technologies (dont le réseau de fibre optique de 23 457 km). Selon la Banque mondiale, en 2005, l'Algérie avait en moyenne 494 lignes téléphoniques pour 1 000 personnes et environ 58 pour les utilisateurs Internet. En Algérie, l'opérateur privé Djezzy, en partenariat avec RIM, a lancé en avant-première au Maghreb, le 15 novembre 2006, la première offre BlackBerry. L'opérateur Djezzy (Orascom Télécom Algérie) a lancé le BlackBerry en 2007 suivi par l'opérateur historique Mobilis (Algérie Télécom). L’Algérie dispose de 3 opérateurs de télécommunications (Mobilis, Nedjma, Djezzy).

  • Indicateur en 2007 :

- Téléphonie mobile : 28 millions d’abonnés - Lignes de Téléphone : 7 millions - Connexion internet : 9.80 millions d’utilisateurs
Finances[modifier]

Les fonctions monétaires et bancaires du gouvernement algérien sont centralisées dans le cadre de la Banque d’Algérie, qui procède à partir de 1986, à la libéralisation du secteur bancaire ainsi qu’à la constitution de banques privées. Soutenu dans cette entreprise par le FMI et la Banque mondiale, l’État algérien a entrepris des efforts d’assainissement de ses finances et a vu sa dette extérieure diminuer à partir de la fin des années 1990. L’Algérie a achevé à ce titre le remboursement anticipé de la totalité de sa dette rééchelonnée. En effet, des accords ont été signés sur le remboursement par anticipation de dettes notamment avec la Pologne, l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Inde, la Slovénie et le Portugal, selon la presse locale. Avec ses créanciers publics du Club de Paris, l’Algérie a clos à la mi-novembre tout le processus de remboursement anticipé pour un montant global de 7,75 milliards de dollars. Elle avait également remboursé par anticipation sa dette rééchelonnée avec le Club de Londres en septembre dernier pour un montant de 800 millions de dollars. L’encours de la dette extérieure est passé de plus de 33 milliards de dollars en 1996 à moins de 4,5 milliards de dollars en 2007. Le service de la dette en pourcentage des exportations de biens et de services est en outre passé de 73,9 % en 1991 contre seulement 500 millions de dollars sur un volume global de 63,3 milliards de dollars. Les réserves en devises sont passées quant à elles de moins de 5 milliards de dollars en 1999 à plus de 110,18 milliards de dollars en 2007.
Transports[modifier]

Transport maritime[modifier]

La quasi totalité du commerce international est réalisé par la voie maritime, via onze ports de commerce : Alger, Oran, Annaba, Skikda, Arzew/Béthioua, Béjaïa, Mostaganem, Ghazaouet, Jijel, Ténes et Dellys. À l'exception des terminaux gaziers et pétroliers, il y eut très peu de travaux d'aménagements des infrastructures portuaires. Il n'y a pas de transport maritime en cabotage ni pour les marchandises (à l'exception du gaz) ni pour les passagers (malgré quelques tentatives de courtes durées et des projets inachevés).
En 1964 est créée la CNAN, Compagnie nationale algérienne de navigation, qui se voit attribuer le monopole du transport maritime (marchandises, passagers et hydrocarbures) ainsi que le remorquage, la manutention portuaire et les activités annexes au transport maritime (consignation maritime, avitaillement de navires, etc.). À cette époque les ports sont gérés par un organisme d'État unique : l'ONP, Office National des Ports. Au milieu des années 1980, la CNAN est divisée en trois compagnies : la SNTM/CNAN (chargée du transport des marchandises), l'ENTMV (Entreprise nationale de transport maritime de passagers qui prendra plus tard le label d’Algérie Ferries) et la SNTM/HYPROC (Société nationale de transport maritime des hydrocarbures et produits chimiques). Quant au remorquage, il est attribué aux ports. La manutention et l'accostage portuaire de tous les ports sont dévolus à la SONAMA (Société nationale de manutention). Les ports deviennent des SPA (Société par actions) autonomes qui prendront aussi en charge la manutention et le remorquage. La Consignation maritime est dévolue quant à elle à l'ENCAATM (Entreprise nationale de consignation et d'activités annexes au transport maritime) qui prendra plus tard le nom de GEMA (Générale Maritime) et qui gardera le monopole de son activité jusqu'en 1997. La SONATMAG (Société nationale de transit et de magasinage) dont l'activité est clairement définie dans son appellation prendra plus tard le nom de MTA (Maghrébine de transport et auxiliaire).
En Algérie, les ports les plus importants sont 17 : port d'Alger; port de Annaba; port d'Arzew; port d'Arzew El-Djedid; port de Béjaïa; port de Beni Saf; port de Cherchell; port de Collo; port de Dellys; port de Djen Djen; port de Ghazaouet; port de Jijel; port de Mostaganem; port d'Oran; port Methanier; port de Skikda et port de Ténès.
Transport aérien[modifier]

Secteur en pleine expansion grâce aux toutes nouvelles infrastructures faites grâce aux plans de développement du président. Air Algérie est aussi en pleine phase de modernisation. l'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux. Le plus important est l'Aéroport d'Alger avec une capacité, depuis 2006, de 6 millions de passagers par an. Air Algérie, la compagnie aérienne nationale, domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la concurrence 8 autres compagnies privées. Elle s'occupe de plusieurs lignes vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine, le Moyen-Orient. Actuellement le transport arien est assuré par deux compagnies Air Algérie et Tassili Airlines, Le capital est détenu à 100% par la compagnie Sonatrach. Plusieurs compagnies aériennes étrangères ont des vols vers l'Algérie (Tunisair, Royal Air Maroc, Air France, Alitalia, Aigle Azur, Lufthansa, Turkish Airlines, British Airways).
Transport routier[modifier]

Le plus important du Maghreb et d'Afrique, d'une longueur de 108 302 km, répartie sur 76 028 km de routes nationales/départementales et 32 274 km de routes secondaires, le réseau routier est en plein développement grâce au programme de modernisation des transports routier et ferroviaire (22 milliards de dollars d'investissement public) qui prévoit la réalisation de l'autoroute est-ouest de (1 216 km), l'autoroute des hauts plateaux de (1 330 km), et la réalisation de 19 000 km de route, ansi la finition de la route transsaharienne (nord-sud).

Quelques chiffres clès de l'autoroute Est-Ouest

  • Longueur : 1216 km (Normes européennes en 3 voies et parasismique)
  • Début des travaux 2005, achèvement des travaux 2010
  • Coût des travaux : 1130 milliards de dinars (11,3 milliards d'euros)
  • Composée de : 90 viaducs, 6 tunnels, 524 ponts
  • Péage : Autoroute à péage conçue selon les standards internationaux

Projet de l'autoroute transsaharienne nord-sud

  • Reliera l'Algérie au sept pays africains
  • Achèvement en 2011

Projet d'autoroute des hauts plateaux

  • Longueur : 1330 km
  • Début des travaux 2009, achèvement en 2013
  • Coût du projet : quelque 11 milliards de dollars

Route transsaharienne (Nord-Sud):

  • L'Algérie est traversée du Nord au Sud par la route transsaharienne, qui est maintenant goudronnée sur sa quasi-totalité et est même une autoroute sur le début de sa partie Nord. Cette route est poussée en avant par le gouvernement pour accroître le commerce entre les six pays traversés par la route transsaharienne (Algérie, Mali, Niger, Nigeria, Tchad et Tunisie).

Rocades et voies express

  • Raccordement des autoroutes (est-ouest, hautes-plateaux, transsaharienne nord-sud, Routes du littoral...)
  • Début des travaux 2009, achèvement en 2013

Transport ferroviaire[modifier]


Le réseau ferroviaire s'étend sur 42 009 km et doté de plus de 200 gares couvrant surtout le nord du pays. Il est constitué de 2 888 km de voies normales dont :

  • 299 km de voies électrifiées
  • 305 km de voies doubles.
  • 1 085 km de voies étroites.

Il connaît depuis 2004 une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays (Bordj Bou Arréridj-Khemis Miliana, Boumedfâa Djelfa, Touggourt-Hassi Messaoud, Oued Tlilat- frontières marocaines, Relizane-Tiaret-Tissemsilt, Oued Sly-Yellel, Alger-Annaba, Alger-Setif-Tizi Ouzou, Alger-Oran, Oran-Tlemcen, etc.).
Parmi les projets ferroviaires en cours figurent notamment l'électrification de 1 000 km de voies ferrées, la réalisation de 3 000 km de chemins de fer.
Plan quinquennal 2010-2014: L’État a décidé d'investir 40 milliards de dollars pour développer et moderniser son réseau ferroviaire pour atteindre 10 500 km en 2014 contre 3 973 km actuellement .
L'ouverture du métro d'Alger, d'une longueur de 14 km et desservant 16 stations, fera d'Alger la première ville du Maghreb à être équipée d'un métro souterrain.
Plusieurs grandes villes (Alger, Oran, Constantine, Annaba, Sétif, Batna, Sidi bel-Abbès, Mostagnem, Ouarglaetc. ect) se doteront du tramway.
Éducation[modifier]

L'Algérie possède une expérience unique dans le domaine de l'éducation. Après le départ massif des Français au lendemain de l'indépendance, le pays s'est retrouvé avec un grand déficit en enseignants augmenté par un taux de natalité des plus forts du monde.
Pour faire face à cette situation, les autorités ont adopté un système de recrutement de "moniteurs" avec un niveau requis modeste, à savoir, celui de la 7e année primaire et plus. De nombreux enseignants ont été recrutés ainsi après avoir réussi à des concours organisés en langue arabe et française.
Si en langue française, il était difficile de trouver des candidats répondant aux critères de niveau, en langue arabe par contre, on recrutait un grand nombre parmi les lettrés des écoles coraniques où il était exigé seulement de savoir lire et écrire. Les éléments enseignants du corps des moniteurs ainsi créé devaient suivre obligatoirement des cours du soir en pédagogie et en culture générale avec des niveaux I, II, III et IV et avec des examens à passer sous peine de voir leur salaire diminuer. Les cours étaient dispensés par des professeurs nationaux et étrangers recrutés sous contrats notamment parmi les Égyptiens, les Syriens, les Irakiens et parfois les Libanais pour ce qui est de la langue arabe, ainsi que du personnel français parmi les appelés sous les drapeaux en France choisissant d'enseigner plutôt que de passer leur service militaire, ceci suivant une convention signée entre l'Algérie et la France.
En 2001 le gouvernement algérien a décidé aussi de mettre la langue amazigh (le berbère) comme une langue nationale, son intégration en 1995 dans les lycées pour études avec une obligation de passage à l'examen. Cette décision a été suivie par d'autres pays du Maghreb comme le Maroc et la Libye.
Grâce à cette méthode, l'Algérie dispose actuellement d'une pléthore de cadres enseignant à tous les niveaux avec l'arrivée des universitaires grâce à la priorité accordée par les autorités à l'éducation. En dehors du secteur public, de nombreuses écoles privées et instituts voient le jour aujourd'hui en Algérie pour la formation de techniciens supérieurs et de cadres hautement qualifiés.
Enseignement supérieur[modifier]

L’enseignement supérieur a connu en Algérie une évolution quantitative remarquable depuis l’indépendance du pays. De 1962 à 1990, le nombre d’étudiants en graduation est passé de 2 275 à 221 000. Depuis l’année 1990, ce nombre a presque quintuplé pour atteindre à la rentrée 2008 près de 1 200 000 d’étudiants algériens et 90 étudiants étrangers, dont 260 000 nouveaux inscrits (bacheliers). À ce rythme, le nombre d’étudiants pourrait atteindre les 2 000 000 à l’horizon 2015 (estimation 2009 du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique - MESRS).
La plupart des filières comme les sciences, la technologie et la médecine (domaine médical en général : Pharmacie, Chirurgie dentaire) continuent à être dispensées en langue française.

Chiffres de la rentrée universitaire annoncés :

  • Nouveaux inscrits : 259 901 dont 64% de filles, dont approximativement : 43% en système Licence-Master-Doctorat (LMD) et 57 % en système Classes préparatoires aux grandes écoles supérieures (C.P.G.E)
  • Total des étudiants pour 2008/2009 : 1 158 925 étudiants, dont approximativement 1million en graduation, 48 000 en post-graduation et 42 600 à l’UFC (Université de la Formation Continue).

La priorité du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) est donc d’adapter le réseau et les infrastructures universitaires de l’Algérie au nombre croissant d’étudiants. À titre d’information : le budget alloué au secteur de l’enseignement et de la recherche scientifique représente environ 8% du budget de fonctionnement de l’État et 2,4% du PIB. Dans les grandes lignes du plan de développement 2005-2009, 26% du budget de l’Algérie est consacré au système éducatif dans son ensemble : 13,8% pour l’éducation nationale et 6,4 % pour l’enseignement supérieur

Les différents types d’établissements sont :

  • les universités, organisées en facultés définies comme des unités d’enseignement et de recherche,
  • les centres universitaires, placés sous la tutelle d’une université
  • les écoles et les instituts.

Des écoles et des instituts peuvent être créés par d’autres départements ministériels ou par des personnes morales de droit privé selon des conditions d’agrément définies par voie réglementaire.

L’Office National des Œuvres Universitaires (ONOU), créé en 1995, gère les aides de l’État en direction des étudiants :

  • bourses d’étude (75 % des étudiants)
  • hébergement (56% des étudiants)
  • restauration

Les étudiants bénéficient du régime de sécurité sociale et de mesures de prévention et de protection sanitaires.

Organisation des études et enseignements dispensés:

  • Depuis l’année 2004, le système LMD (licence, master, doctorat) a été progressivement introduit dans les universités : des formations LMD ont été ouvertes dans 51 établissements, dans 16 domaines de formation couvrant 1185 licences académiques ou professionnelles. Ouverture de 430 nouveaux masters, s’ajoutant aux 175 déjà fonctionnels.
  • Bac+3 - Cycle L (Licence) en 3 ans
  • Bac+5 - Cycle M (Master) en 5 ans (Master professionnel "DESS" / Master recherche "DEA")
  • Bac+8 - Cycle D (Doctorat) en 3 ans


  • Système Classes préparatoires aux grandes écoles (C.P.G.E)

Le MESRS a opté pour la mise en place de pôles d’excellence (grandes écoles). Douze écoles préparatoires et vingt-et-un écoles supérieures sont été sélectionnées pour mettre en œuvre cette réforme. Ces vingt-et-un écoles ont vocation de pôles d’excellence, qui formeront des ingénieurs, des managers, des cadres supérieurs de haut niveau. Elles sélectionnent sur concours et recommandations après le baccalauréat et préparent en 2 ans les étudiants aux concours d'admission de certaines écoles d'ingénieurs, de certaines écoles de commerce, des écoles normales supérieures, ….

Parmi ses grandes écoles :

  • École Supérieure de Banque
  • École Supérieure Polytechnique
  • École Nationale Supérieure d’Informatique
  • École Supérieure de Technologie (École intergouvernemental franco-algérienne)
  • École Nationale des Travaux Publics
  • École Nationale Supérieure d’Architecture
  • Institut National d’Agronomie
  • École Supérieure Algérienne des Affaires (École intergouvernemental franco-algérienne)
  • École des Hautes Études Commerciales

Plusieurs autres écoles intergouvernementales franco-algériennes ont été créées ou sont en cours de création dont : École des hautes études médicales, École Doctorale de Français, école doctorale de Traduction, …
Santé[modifier]

En Algérie, la santé reste un problème qui se résout petit à petit grâce à la création de nombreux hôpitaux, et de réformes sanitaires (du type sécurité sociale).

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